Notes économiques de la CGT
En février dernier, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont proposé à leurs
partenaires européens un « pacte de compétitivité ». Dans la foulée, le Conseil européen des 24 et 25 mars a rendu public un document
d’orientation baptisé « pacte pour l’Euro plus ». Le pacte pour l’Euro plus a attiré l’attention du fait des orientations drastiques qu’il comporte,
notamment en matière de politique salariale et en matière de protection sociale.
Le produit intérieur brut aurait augmenté de 0,3 % au deuxième trimestre 2009, après quatre trimestres consécutifs de baisse.
Le gouvernement s’est précipité pour annoncer que la crise était finie et que la reprise était enfin là.
Pour des centaines de salariés qui avaient perdu le jour même de cette annonce, la réalité était hélas différente. Car pour eux la vraie reprise se mesure en termes d’emploi et de salaires.
Des budgets successifs qui enfoncent notre pays dans la crise et aggravent des inégalités déjà considérables.
Pour revaloriser le travail et améliorer le pouvoir d’achat, il faut avant tout
augmenter les salaires. L’enjeu principal porte sur le partage primaire de la valeur ajoutée entre le travail et le capital. Faire croire aux salariés qu’ils auraient intérêt à ce que l’entreprise ait plus de bénéfices pour ensuite en distribuer une partie aux salariés, c’est de la tromperie. D’où l’enjeu d’une relance de la négociation salariale avec le conditionnement des aides
publiques à la conclusion d’accords dans les entreprises et les branches.
Pour une "maison commune de la retraite" : comment garantir la retraite de chaque salarié ?
Face aux contradictions des plans gouvernementaux, quelle politique de relance faut-il mettre en oeuvre ?